Qu’il soit acteur, narrateur ou orateur :
En tant que participant, je découvre l’interprète en moi, des nouveaux registres souverains de l’art de performance.
Qu’est-ce qui fait une bonne performance?
Dans un bon discours, le contenu n’est que de 20%, alors que
la forme, c’est-à-dire l’art de la performance, représente 80%.
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- Quand je prononce un discours devant un congrès,
- ou je raconte une histoire devant un public ou dans la salle de classe,
- soi que je joueau théâtre ou dans un film:
Dans tous les manières de performance, notre corps est le « grand joueur ».
Sa façon de parler génère une puissance décisive.
Un orateur formé de cette manière ne se contente pas de gestes d’un manuel. Cet orateur parle en tant que personne entière. Ses gestes sont organiques. Leurs tailles, leur quantité et leur style diffèrent selon la personne qui parle. L’auditeur ressent une unité entre le locuteur et la parole, il expérimente également l’unité entre la parole et son contenu. Ainsi, l’orateur est crédible et souverain pour l’auditeur.
Comme le souffle, comme la voix coule à travers mon propre corps, ma façon de parler coule à travers l’auditeur.
Ce que je veux dire arrive.
Est-il possible – dans un temps relativement court – arriver à la facilité ludique pour que j’agisse en tant que locuteur souverain?
C’est possible – même à court terme – au moyen d’une intense méthode. Elle vise à réveiller le « joueur » en nous qui dispose d’un riche arsenal de couleurs, de sons, de rythmes, de modulations et de gestes. L’ensemble de ces éléments accordent une unité bien close.
- Plus je suis capable de disposer mes registres légèrement et souverainement, plus je suis authentique comme performer.
- L’interaction harmonieuse des éléments de présentation réalise une performance complètement nouvelle. C’est mon art d’oration personnel.